30 janvier 2009
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Ah ! si tu comprenais combien j'aime t'entendre,
Toi qui sais t'exprimer avec tant de douceur,
Tu laisserais souvent ta voix suave et tendre
Me délecter l'oreille et m'émouvoir le cœur !
Quand sur ta bouche rose un mot d'amour expire,
Plus doux que des accords sur la lèvre des flots,
Je me sens tressaillir comme sous le zéphyre
La feuille harmonieuse au front des verts bouleaux.
Oh ! tandis que la nuit prête une ombre imposante
A l'homme sur la terre, à l'astre dans les cieux,
Parle-moi donc, sans bruit, comme parle une amante,
Le sourire à la bouche et l'âme dans les yeux !
Si tu veux m'enivrer par un bonheur suprême
Et me remplir le cœur d'un ineffable émoi,
Tu n'as qu'à répéter ce mot divin : « Je t'aime, »
Que tu me dis tout bas, en t'inclinant sur moi.
Maintenant que tu sais combien j'aime t'entendre,
Toi qui parles d'amour avec tant de douceur,
Oh ! laisse donc encor ta voix suave et tendre
Me délecter l'oreille et m'émouvoir le cœur !
(Albert Ferland - Mélodies poétiques)
Toi qui sais t'exprimer avec tant de douceur,
Tu laisserais souvent ta voix suave et tendre
Me délecter l'oreille et m'émouvoir le cœur !
Quand sur ta bouche rose un mot d'amour expire,
Plus doux que des accords sur la lèvre des flots,
Je me sens tressaillir comme sous le zéphyre
La feuille harmonieuse au front des verts bouleaux.
Oh ! tandis que la nuit prête une ombre imposante
A l'homme sur la terre, à l'astre dans les cieux,
Parle-moi donc, sans bruit, comme parle une amante,
Le sourire à la bouche et l'âme dans les yeux !
Si tu veux m'enivrer par un bonheur suprême
Et me remplir le cœur d'un ineffable émoi,
Tu n'as qu'à répéter ce mot divin : « Je t'aime, »
Que tu me dis tout bas, en t'inclinant sur moi.
Maintenant que tu sais combien j'aime t'entendre,
Toi qui parles d'amour avec tant de douceur,
Oh ! laisse donc encor ta voix suave et tendre
Me délecter l'oreille et m'émouvoir le cœur !
(Albert Ferland - Mélodies poétiques)