12 mai 2009
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Laisse-nous donc aller sur le charmant rivage,
Où l'on voit miroiter de gracieux cailloux,
Que l'onde harmonieuse a su rendre si doux
En les grondant si fort durant l'horrible orage.
Nous ferons des sillons dans les beaux sables mous,
Et, regardant les flots s'incliner sur la plage,
Nous laisserons le vent, qui berce le feuillage,
Caresser mollement nos chers petits joujoux.
Puis lorsque, fatigué d'éclairer la campagne,
Le soleil descendra derrière la montagne,
Et semblera nous dire: « Adieu, mes bons enfants, »
Joyeux, nous reviendrons à notre humble chaumière,
En apportant des fruits et quelques fleurs, des champs
Pour te récompenser, ô douce et tendre mère.
(Albert Ferland)
Où l'on voit miroiter de gracieux cailloux,
Que l'onde harmonieuse a su rendre si doux
En les grondant si fort durant l'horrible orage.
Nous ferons des sillons dans les beaux sables mous,
Et, regardant les flots s'incliner sur la plage,
Nous laisserons le vent, qui berce le feuillage,
Caresser mollement nos chers petits joujoux.
Puis lorsque, fatigué d'éclairer la campagne,
Le soleil descendra derrière la montagne,
Et semblera nous dire: « Adieu, mes bons enfants, »
Joyeux, nous reviendrons à notre humble chaumière,
En apportant des fruits et quelques fleurs, des champs
Pour te récompenser, ô douce et tendre mère.
(Albert Ferland)