8 octobre 2009
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16:00
Interminablement, en file monotone,
Passent par le ciel froid les nuages d'automne.
Dans les branches le vent souffle plaintivement,
Et les arbres sont pris d'un long frissonnement.
Aux rameaux presque nus les feuilles se détachent,
Les feuilles, où l'été, les doux oiseaux se cachent,
Qui font des palais verts et frais à leurs amours,
Les belles feuilles d'or s'envolent tour à tour.
Tristesse de ce gris dont s'emplit tout l'espace !
Comme ce lourd nuage, une heure lente passe,
Une heure qui se traîne et dont le cœur est las,
Sombre, dolente et morne, et qui ne finit pas.
(Albert Lozeau)
Passent par le ciel froid les nuages d'automne.
Dans les branches le vent souffle plaintivement,
Et les arbres sont pris d'un long frissonnement.
Aux rameaux presque nus les feuilles se détachent,
Les feuilles, où l'été, les doux oiseaux se cachent,
Qui font des palais verts et frais à leurs amours,
Les belles feuilles d'or s'envolent tour à tour.
Tristesse de ce gris dont s'emplit tout l'espace !
Comme ce lourd nuage, une heure lente passe,
Une heure qui se traîne et dont le cœur est las,
Sombre, dolente et morne, et qui ne finit pas.
(Albert Lozeau)