Roses de juin, vous les plus belles,
Avec vos cœurs de soleil transpercés;
Roses violentes et tranquilles, et telles
Qu'un vol léger d'oiseaux sur les branches posés;
Roses de juin et de juillet, droites et neuves,
Bouches, baisers qui tout à coup s'émeuvent
Ou s'apaisent, au va-et-vient du vent,
Caresse d'ombre et d'or, sur le jardin mouvant;
Roses d'ardeur muette et de volonté douce,
Roses de volupté en vos gaines de mousse,
Vous qui passez les jours du plein été
A vous aimer, dans la clarté;
Roses vives, fraîches, magnifiques, toutes nos roses
Oh ! que pareils à vous nos multiples désirs,
Dans la chère fatigue ou le tremblant plaisir
S'entr'aiment, s'exaltent et se reposent !
(Emile Verhaeren)
Les souris de laine,
Les souris de soie,
Celles en bois d’ébène,
Celles en peau de rat,
S’en allaient, s’en allaient
Prendre un bain de pieds
Dans le plat du chat
Qui n’était pas là !
Il était en voyage, en voyage
Chez sa tante Irma.
(Tradition)
Devines-tu, maman chérie,
Ce qu'il y a dans ce paquet ?
Beaucoup d'amour maman jolie
Plein de baisers dans ce paquet !
Et veux-tu l'ouvrir, s'il te plaît ?
(Tradition)