19 mars 2009
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Viens ! enfant, la terre s'éveille,
Le soleil rit au gazon vert !
La fleur au calice entr'ouvert
Reçoit les baisers de l'abeille.
Respirons cet air pur !
Enivrons-nous d'azur !
Là-haut sur la colline
Viens cueillir l'aubépine !
La neige des pommiers
Parfume les sentiers.
Viens ! enfant, voici l'hirondelle,
Qui passe en chantant dans les airs;
Ouvre ton âme aux frais concerts
Eclos sous la feuille nouvelle.
Un vent joyeux, là-bas,
Frémit dans les lilas;
C'est la saison bénie,
C'est l'amour, c'est la vie !
Qu'un fleuve de bonheur
Inonde notre cœur.
Viens ! enfant, c'est l'heure charmante
Où l'on voudrait rêver à deux;
Mêlons nos rêves et nos vœux
Sous cette verdure naissante;
Salut, règne des fleurs,
Des parfums, des couleurs !
Les suaves haleines
Voltigent sur les plaines;
Le cœur épanoui
Se perd dans l'infini !
(Eugène Tourneux)
Le soleil rit au gazon vert !
La fleur au calice entr'ouvert
Reçoit les baisers de l'abeille.
Respirons cet air pur !
Enivrons-nous d'azur !
Là-haut sur la colline
Viens cueillir l'aubépine !
La neige des pommiers
Parfume les sentiers.
Viens ! enfant, voici l'hirondelle,
Qui passe en chantant dans les airs;
Ouvre ton âme aux frais concerts
Eclos sous la feuille nouvelle.
Un vent joyeux, là-bas,
Frémit dans les lilas;
C'est la saison bénie,
C'est l'amour, c'est la vie !
Qu'un fleuve de bonheur
Inonde notre cœur.
Viens ! enfant, c'est l'heure charmante
Où l'on voudrait rêver à deux;
Mêlons nos rêves et nos vœux
Sous cette verdure naissante;
Salut, règne des fleurs,
Des parfums, des couleurs !
Les suaves haleines
Voltigent sur les plaines;
Le cœur épanoui
Se perd dans l'infini !
(Eugène Tourneux)