20 avril 2009
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Dans l'arbre où tout l'hiver ont soufflé les vents froids,
Un merle est revenu chanter comme autrefois,
Pendant que le soleil d'avril naissant se couche.
Le ciel est doux aux yeux, l'air est pur à la bouche.
Un parfum de jeunesse est dans le soir épars,
Et l'on sent le printemps qui rôde quelque part...
Des hauts clochers lointains et des églises proches
S'envole en rythmes lents la sainte voix des cloches,
Et l'on entend les sons un par un s'endormir,
Puis, en un grand silence harmonieux frémir...
Sur la ville, un instant apaisée et muette,
A l'occident, pâlit une ombre violette.
Et l'oiseau qui sifflait dans le soleil couchant,
Au dernier feu du jour a terminé son chant.
(Albert Lozeau)
Un merle est revenu chanter comme autrefois,
Pendant que le soleil d'avril naissant se couche.
Le ciel est doux aux yeux, l'air est pur à la bouche.
Un parfum de jeunesse est dans le soir épars,
Et l'on sent le printemps qui rôde quelque part...
Des hauts clochers lointains et des églises proches
S'envole en rythmes lents la sainte voix des cloches,
Et l'on entend les sons un par un s'endormir,
Puis, en un grand silence harmonieux frémir...
Sur la ville, un instant apaisée et muette,
A l'occident, pâlit une ombre violette.
Et l'oiseau qui sifflait dans le soleil couchant,
Au dernier feu du jour a terminé son chant.
(Albert Lozeau)