31 janvier 2010
7
31
/01
/janvier
/2010
10:00
Ô neige ! que tu mets dans le jour de candeur !
Sous le doux poudroîment l'arbre à peine remue
De peur de laisser choir la fourrure menue
Dont ses bras arrondis retiennent la pâleur !
Salut ! silencieux déluge de splendeur !
Derrière le carreau qui lentement s'embue,
Le toit gonflé revêt une gloire imprévue !
Tombe, tombe du ciel, somptueuse blancheur !
Tu fais de mon pays un si clair paysage !
Tu répands tant de pureté sur son visage
Que le regard s'y pose ainsi qu'un long baiser !
Et que l'âme s'envole en la floraison blanche,
Comme un léger flocon par le vent balancé,
Qui tourbillonne au loin, perdu dans l'avalanche !
(Albert Lozeau)
Sous le doux poudroîment l'arbre à peine remue
De peur de laisser choir la fourrure menue
Dont ses bras arrondis retiennent la pâleur !
Salut ! silencieux déluge de splendeur !
Derrière le carreau qui lentement s'embue,
Le toit gonflé revêt une gloire imprévue !
Tombe, tombe du ciel, somptueuse blancheur !
Tu fais de mon pays un si clair paysage !
Tu répands tant de pureté sur son visage
Que le regard s'y pose ainsi qu'un long baiser !
Et que l'âme s'envole en la floraison blanche,
Comme un léger flocon par le vent balancé,
Qui tourbillonne au loin, perdu dans l'avalanche !
(Albert Lozeau)