14 mars 2010
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Voici revenir le printemps,
Qui chasse les frimas moroses.
J’ouvre mon cœur à deux battants
Au roi soleil, père des roses.
Je guette l’horizon vermeil,
Et faites-y de longues pauses,
Mon beau soleil !
Déjà les oiseaux querelleurs
Sur les rameaux boivent les sèves.
Ecoutons les merles siffleurs !
Les forêts s’emplissent de rêves.
Je veux me mettre à l’unisson :
Entrez chez moi, jeune chanson;
Faites sonner les heures brèves,
Douce chanson !
Déjà fleurissent les lilas
En lourdes grappes violettes.
Les charmeuses à falbalas
Jettent au zéphyr leurs voilettes :
Prenez le chemin le plus court,
Entrez chez moi, seigneur amour,
Rois des femmes et des athlètes,
Ô bel amour !
(Emile Goudeau)
Qui chasse les frimas moroses.
J’ouvre mon cœur à deux battants
Au roi soleil, père des roses.
Je guette l’horizon vermeil,
Et faites-y de longues pauses,
Mon beau soleil !
Déjà les oiseaux querelleurs
Sur les rameaux boivent les sèves.
Ecoutons les merles siffleurs !
Les forêts s’emplissent de rêves.
Je veux me mettre à l’unisson :
Entrez chez moi, jeune chanson;
Faites sonner les heures brèves,
Douce chanson !
Déjà fleurissent les lilas
En lourdes grappes violettes.
Les charmeuses à falbalas
Jettent au zéphyr leurs voilettes :
Prenez le chemin le plus court,
Entrez chez moi, seigneur amour,
Rois des femmes et des athlètes,
Ô bel amour !
(Emile Goudeau)